La neige à Paris, c’est un fait si rare. Pourtant, en ce début février, la ville s’est retrouvée sous un épais manteau blanc, doux et glacé. Comme d’autres, je l’attendais depuis longtemps, car la dernière fois, c’était il y a 6 ans.
A partir de la nuit du 7 février et pendant toute la journée le lendemain, à Paris tout s’est arrêté, ou presque. Comme dans un temps suspendu, Paris semblait plongé dans une dimension parallèle, un Upside Down* de conte de fées…
Je plante le décor : des transports bloqués, une circulation au ralenti, l’absence des livreurs, des piétons se promenant les yeux levés et leur appareil photo à la main, d’autres directement avec leur équipement de ski, des enfants et des atyg
Même si on était mal préparés à ces 12 centimètres de neige et que certains ont dû affronter maintes difficultés pour sortir ou rentrer chez eux, et bien – toute somme faite – cet épisode s’est avéré édifiant et révélateur.
Les Parisiens ont fait l’expérience d’un environnement urbain à taille humaine, où les véhicules, beaucoup moins nombreux, roulaient plus doucement et les conducteurs semblaient respecter plus attentivement les règles de sécurité !
Ce que l’on pouvait remarquer par dessus tout, c’est que la ville était étrangement calme, beaucoup moins bruyante et bouillonnante que d’habitude, plongées dans une ambiance feutrée. On pouvait entendre les voix des piétons, les rires des enfants et le son de ses propres pas dans la neige. Crunch ! Si naturel et banal ailleurs, mais pas à Paris. Réjouissant et apaisant.
Sans parler des grands monuments, des sites touristiques, du paysage urbain en général, sublimés par tant de blancheur, parfaite et éclatante.
Nombreuses sont les photos qui circulent sur Internet. Certaines sont spectaculaires.
Ici je vous montre une sélection de mes clichés, en pur esprit Side Road Experience, hors des sentiers battus !

Street art sous la neige : à gauche, le fresque de Pantonio, avenue de Choisy – A droite, le dernier collage de Levallet, Passage de la Bonne Graine
La neige à Paris est bien éphémère, car en 24 heures, elle avait déjà fondu. Je reste alors sur ma faim, en attendant impatiemment, comme une gamine, la prochaine fois !
Et vous, quel souvenir régressif gardez-vous de cet événement exceptionnel qui nous a fait retomber en enfance ?
2 Comments
Très belles photos! Surtout celle de l’école!
Merci et bienvenue sur le blog !